Effet d'un contact vertical

Voici le profil de résistivité apparente que l'on obtiendrait perpendiculairement à un contact vertical entre deux terrains de résistivité différente avec un AB très grand et un MN infiniment petit. Dans la pratique, les dimensions de AB et MN sont finies et l'allure de la courbe des résistivité apparentes se complique par des variations brusques que l'on appelle des à-coups de prise.

Profil de résistivité sur un contact vertical, avec à-coups-de-prise
(d'après KUNETZ, 1966)

Effet d'une couche mince

L'effet des couches minces dépend du pendage. L'effet d'une couche mince conductrice est maximum si elle est horizontale, presque nul si cette couche est verticale (fracture conductrice). C'est l'inverse pour les couches minces résistantes, l'effet est alors maximum quand elles sont verticales.

Profil de résistivité sur une couche vertical, avec à-coups-de-prise

 

 

Profil de résistivité sur une conduite horizontale
perpendiculaire (bleu) et parallèle(rouge).

 

Effet d'un cylindre

De même pour un cylindre, si le cylindre est résistant, il provoquera une anomalie plus nette sur les profils qui lui sont perpendiculaires. Un dôme peut être considéré comme un cylindre tronqué. Un dôme résistant ne modifiera le champ que de 10% quand l'épaisseur du recouvrement est égale au diamètre du dôme.

Profil de résistivité perpendiculaire à un cylindre et un dôme
( KUNETZ, 1966)