La mise à la masse La mise à la masse est une méthode que l'on peut considérer comme un cas particulier des mesures de potentiel. Dans ce cas l'électrode d'émission est remplacée par un gisement conducteur dans lequel on injecte le courant. L'ensemble du gisement joue alors plus ou moins le rôle d'électrode, toute sa surface se mettant sensiblement au même potentiel. Cette méthode est utilisée surtout en recherche minière. Il faut pour pouvoir faire de la mise à la masse :
Les corps conducteurs que l'on peut ainsi cartographier sont généralement les sulfures de cuivre, nickel et plomb. Le courant tend à s'écouler uniformément depuis le corps conducteur dans les roches environnantes. Dans des conditions idéales il devrait y avoir un potentiel uniformément réparti à la surface du corps conducteur. En réalité cette répartition est modifiée par la forme du corps, son pendage et son contraste de résistivité avec l'encaissant. Plus le contraste est élevé plus la répartition du potentiel se fait uniformément à la surface du corps minéralisé. Lorsque le contraste diminue, la cartographie potentielle de la forme du corps est moins précise et, s'il n'existe aucun contraste, on retrouve une répartition de potentiel hémisphérique. Lorsque deux corps minéralisés sont proches il peut y avoir un effet de fuite. Le courant passe du corps ou se trouve la source de courant dans le corps adjacent. Les voltages mesurés au-dessus du corps adjacent sont moins élevés. Le pendage peut aussi être déterminé. Les forts voltages sont proches de la partie supérieure et les équipotentielles s'écartent vers le pendage. |